Avec la mort de l'Equarrisseur, le serial killer qui sévissait depuis des mois, Londres croyait à nouveau pouvoir vivre en paix. Malheureusement, tous ces meurtres ne devaient rien à la folie, mais plutôt à une terrible machination dont l'effrayant assassin n'était que l'instrument. John Coleridge, le grand chasseur blanc, Harriet Butten, l'aliéniste et Idriss le guide indigène vont remonter la piste qui les mènera jusqu'au trésor de la reine de Sabbat.
Fin du XIXème, Londres, un tueur sanguinaire terrorise la ville. Afrique Noire, même époque, un chasseur anglais devient un héros en sauvant un photographe, et se voit proposer de traquer le meurtrier. Sur ce canevas classique, Juszezak, pour son premier scénario, tisse sa toile et multiplie les fausses pistes. Antonio Parras, quant à lui, démontre une fois de plus son immense génie dans un dyptique qui s'annonce somptueux. Tout commence à Londres, un homme est retrouvé égorgé de façon sordide sur les docks. La police est sur les dents. Qui est ce serial-killer qui les nargue, signe "l'équarrisseur" et demande une énorme rançon à la ville ? Au même moment, au coeur de l'Afrique Noire, un chasseur de fauves sauve de façon spectaculaire un photographe de presse et devient un héros. Très vite, l'idée germe dans la tête des médias : faire revenir le chasseur à Londres pour qu'il traque l'Equarrisseur. Bientôt la chasse est lancée dans un Londres steampunk à la Jules Verne. Londres est représentée comme au XIX° siècle mais avec des éléments futuristes qui font penser à Jules Verne ou Brazil.