Les strips de the bus furent initialement publiés entre 1979 et 1985, oubliés, puis réédités en album par Tanibis en 2012.30 ans après sa mise au dépôt, alors que le tour semblait bouclé, le bus reprend du service. Dépoussiéré, huilé, le véhicule sort du garage, l'homme à l'imperméable se poste à l'arrêt. C'est reparti pour un tour ! Les failles spatio-temporelles et les incursions incongrues du fantastique parasitent de nouveau avec brio et inventivité ce trajet routinier vers l'inconnu.Le bus 2 est plus que jamais une porte vers tous les possibles : à son approche la réalité vacille, les dimensions s'entremêlent, les rôles s'inversent... Si le bus en lui-même est toujours le même, quelques détails, comme les téléphones « intelligents » et le look des passagers, ancrent ces histoires dans le XXIe siècle. Mais on saisit surtout que l'humour absurde de Paul Kirchner est d'une vitalité indémodable. L'artiste se joue des époques, ajoutant à ses strips une pointe de mélancolie qui les rend encore plus percutants. Son univers, sous l'incidence croisée des tableaux de Magritte, de la série télévisée La Quatrième Dimension ou encore des pastiches de Mad Magazine, n'a pas pris une ride.Le bus avait été retenu dans la sélection Patrimoine du festival d'Angoulême en 2013.Ces nouveaux strips ont été partiellement prépubliés dans divers magazines : Aaarg! en France, Le Vif en Belgique et Tin House Magazine aux États-Unis.
Les strips du Bus furent initialement publiés entre 1979 et 1985, oubliés, puis réédités en album par Tanibis en 2012. 30 ans après sa mise au dépôt, alors que le tour semblait bouclé, le bus reprend du service. Dépoussiéré, huilé, le véhicule sort du garage, l'homme à l'imperméable se poste à l'arrêt. C'est reparti pour un tour ! Les failles spatio-temporelles et les incursions incongrues du fantastique parasitent de nouveau avec brio et inventivité ce trajet routinier vers l'inconnu. Le Bus 2 est plus que jamais une porte vers tous les possibles : à son approche la réalité vacille, les dimensions s'entremêlent, les rôles s'inversent... Si le bus en lui-même est toujours le même, quelques détails, comme les téléphones « intelligents » et le look des passagers, ancrent ces histoires dans le 21ème siècle. Mais on saisit surtout que l'humour absurde de Paul Kirchner est d'une vitalité indémodable. L'artiste se joue des époques, ajoutant à ses strips une pointe de mélancolie qui les rend encore plus percutants. Son univers, sous l'incidence croisée des tableaux de Magritte, de la série télévisée La Quatrième Dimension ou encore des pastiches de Mad Magazine, n'a pas pris une ride. Le Bus avait été retenu dans la sélection Patrimoine du festival d'Angoulême en 2013. Ces nouveaux strips ont été partiellement prépubliés dans divers magazines : Aaarg! en France, Le Vif en Belgique et Tin House Magazine aux États-Unis.
Initialement publiés dans Heavy Metal, ...
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Ce qu'en dit l'éditeur :
Initialement publiés dans Heavy Metal, la version américaine de Métal Hurlant, les strips de The Bus furent pendant de nombreuses années un des piliers de la revue. À partir du plus insignifiant des quotidiens (un homme qui attend son bus) Kirchner bâtit un univers désopilant et vertigineux. En 6 ou 8 cases, sans dialogues, cette situation ordinaire bascule dans la quatrième dimension, la ville est transfigurée en un labyrinthe surréaliste. À l'instar de Little Nemo, Le Bus met en scène un univers de papier abyssal où l'extraordinaire peut surgir de toute part. Les bouches à incendies prennent vie, un bus sombre dans la délinquance, l'image est soudain rappelée à sa platitude, l'horizon vers lequel file le bus n'est plus qu'à une portée de main...
Exercice oulipien mais avant tout flânerie ludique, Le Bus aura attendu 25 ans cette édition. La traduction a été confiée à Patrick Marcel, réputé officiant souvent dans le fantastique. Postface de Paul Kirchner lui-même.
Initialement publiés dans Heavy Metal, ...
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Ce qu'en dit l'éditeur :
Initialement publiés dans Heavy Metal, la version américaine de Métal Hurlant, les strips de The Bus furent pendant de nombreuses années un des piliers de la revue. À partir du plus insignifiant des quotidiens – un homme qui attend son bus – Kirchner bâtit un univers désopilant et vertigineux.
En 6 ou 8 cases, sans dialogue, cette situation ordinaire bascule dans la quatrième dimension, la ville est transfigurée en un labyrinthe surréaliste. À l'instar de Little Nemo, Le Bus met en scène un univers de papier abyssal où l'extraordinaire peut surgir de toute part. Les bouches à incendies prennent vie ; un bus sombre dans la délinquance ; l'image est soudain rappelée à sa platitude L'horizon vers lequel file le bus n'est plus qu'à une portée de main...
Exercice oulipien mais avant tout flânerie ludique, Le Bus aura attendu 25 ans cette traduction. La traduction a été confiée à Patrick Marcel, traducteur réputé officiant souvent dans le fantastique.
Postface de Paul Kirchner lui-même.
Initialement publiés dans Heavy Metal, ...
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Ce qu'en dit l'éditeur :
Initialement publiés dans Heavy Metal, la version américaine de Métal Hurlant, les strips de The Bus furent pendant de nombreuses années un des piliers de la revue. À partir du plus insignifiant des quotidiens – un homme qui attend son bus – Kirchner bâtit un univers désopilant et vertigineux. En 6 ou 8 cases, sans dialogue, cette situation ordinaire bascule dans la quatrième dimension, la ville est transfigurée en un labyrinthe surréaliste. À l'instar de Little Nemo, Le Bus met en scène un univers de papier abyssal où l'extraordinaire peut surgir de toute part. Les bouches à incendies prennent vie ; un bus sombre dans la délinquance ; l'image est soudain rappelée à sa platitude L'horizon vers lequel file le bus n'est plus qu'à une portée de main...