Publié en avril 2012 en édition courante, La Douce est ici proposé en édition de luxe, dans un élégant format à l'italienne : papier de qualité, dos toilé noir, cartonnage brut spécial pour la couverture. Chacune des planches originales du livre est scindée en deux, soit un total de plus de 160 pages. L'ouvrage intègre un cahier spécial d'une vingtaine de pages en couleur, réunissant des images inédites : documents préparatoires, illustrations, croquis, photos, etc.
À cinquante ans passés, Léon Van Bel, machiniste-mécanicien proche de la retraite, s'accroche passionnément à son métier de cheminot, et à la machine qui l'incarne : la 12.004, somptueuse loco à vapeur de plus de vingt mètres de long, avec laquelle il a déjà fait quatre fois le tour de la terre et qu'il surnomme affectueusement « la Douce ». Mais au fond, il ne se fait guère d'illusions. Dans ce monde qui pourrait être le nôtre, les transports ferroviaires traditionnels seront très bientôt détrônés par le téléphérique, et Van Bel irrémédiablement mis au rancart, sacrifié comme sa machine aux exigences de la modernité. Pour protéger la loco du dépeçage, le vieux cheminot révolté tente, en vain, de voler la Douce. Persuadé néanmoins qu'elle a pu échapper aux ferrailleurs, et qu'il saura la retrouver, il embarque clandestinement à bord du téléphérique, en compagnie d'une jeune femme mutique dont il a déjà brièvement croisé la route, dans des circonstances dramatiques...
The Beauty est le titre anglais de La Douce, l'album que François Schuiten a réalisé seul pour étancher sa passion pour les trains en général, et la "type 12" en particulier. A l'occasion de l'ouverture de Train World à Bruxelles, Casterman propose à tous les lecteurs non-francophones de découvrir l'aventure de cette locomotive hors du commun au travers de la fiction inventée par François Schuiten. (Version en Anglais)
À cinquante ans passés, Léon Van Bel, ...
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Ce qu'en dit l'éditeur :
À cinquante ans passés, Léon Van Bel, machiniste-mécanicien proche de la
retraite, s'accroche passionnément à son métier de cheminot, et à la
machine qui l'incarne : la 12.004, somptueuse loco à vapeur de plus de
vingt mètres de long, avec laquelle il a déjà fait quatre fois le tour
de la terre et qu'il surnomme affectueusement « la Douce ». Mais au
fond, il ne se fait guère d'illusions. Dans ce monde qui pourrait être
le nôtre, les transports ferroviaires traditionnels seront très bientôt
détrônés par le téléphérique, et Van Bel irrémédiablement mis au
rancart, sacrifié comme sa machine aux exigences de la modernité. Pour
protéger la loco du dépeçage, le vieux cheminot révolté tente, en vain,
de voler la Douce. Persuadé néanmoins qu'elle a pu échapper aux
ferrailleurs, et qu'il saura la retrouver, il embarque clandestinement à
bord du téléphérique, en compagnie d'une jeune femme mutique dont il a
déjà brièvement croisé la route, dans des circonstances dramatiques...