Tout sur Les Grands Espaces

Les Grands Espaces

Prix public : 19,99 €

La loi Lang 81-766 du 10 Août 1981 stipule que le prix des livres, est fixé par les éditeurs.

Il est donc le même dans toutes les librairies.

Les éditeurs peuvent aussi modifier ces prix sans préavis.

The Lang Law 81-766 of August 10, 1981 states that the price of books, is set by the publishers.

It is therefore the same in all libraries.

Publishers may also modify these prices without notice.

Paru le 21 Septembre 2018
Album BD de la Série : Les Grands Espaces
Dessinateur : Catherine Meurisse
Scénariste : Catherine Meurisse
Coloriste : Isabelle Merlet
Editeur : DARGAUD
Genre : Documentaire-Encyclopédie
Public : Ados-Adultes
EAN : 9782205074505

Album BD en couleur, Couverture Cartonnée
En mm : largeur 226, hauteur 298, épaisseur 16
92 pages

Canal BD l'a chroniqué .....

..... dans CANAL BD Magazine N°122

Grandir à la campagne est une chance, que l’autrice partage avec nous ici !

Bercée par la Nature, la Littérature et le goût des vieilles pierres, la petite Catherine (merveilleusement tuteurée par sa sœur et par ses parents) dévoile son jardin secret, où le bonheur est à portée d’arrosoir.

Une ode éco citoyenne à l’ombre d’une jeune fille en fleur.

Ce qu'en dit l'éditeur .....

Catherine Meurisse a grandi à la campagne, entourée de pierres, d'arbres, et avec un chantier sous les yeux : celui de la ferme que ses parents rénovent, afin d'y habiter en famille. Une grande et vieille maison qui se transforme, des arbres à planter, un jardin à imaginer, la nature à observer : ainsi naît le goût de la création et germent les prémices d'un futur métier : dessinatrice.

Avec humour et tendresse, l'auteure raconte le paradis de l'enfance, que la nature, l'art et la littérature, ses alliés de toujours, peuvent aider à conserver autant qu'à dépasser.

Images : © DARGAUD / Catherine Meurisse
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Coup de Cœur de Bertrand.
Catherine n’a de cesse de nous séduire : La Légèreté avait su laisser un souvenir prégnant dans nos mirettes de lecteur, quant au fait de rappeler que face à l’horreur, seule la beauté peut nous sauver, nous faire respirer, et que l’Art est en ce sens essentiel à nos vies. Les Grands Espaces fait aussi petite piqûre de rappel, ou en tout cas a l’humble obligeance de fournir son avis sur des questions actuelles.
Le GIEC sonne l’alarme, on s’aperçoit qu’on ne sait que mener un mode de vie qui nous conduit lentement à nous rôtir le cul pour finalement mourir noyé ou assoiffé (comme quoi on s’y prend vraiment mal). C’est le topo, grosso modo.
Dame Meurisse nous présente alors son enfance : elle l’a menée au fin fond de la cambrousse, où ses parents ont toujours eu à cœur d’enseigner à leurs deux filles des valeurs de vie qui ont quand même vachement la classe, soit être en contact avec la nature, afin de prendre conscience de sa propre finitude, de faire preuve d’humilité donc. Et que faire survivre des espèces particulières de plantes est peut être un héritage plus fort que faire vivre des meubles de génération en génération (j’ai bien dit peut être).
L’une des multiples qualités de l’album c’est de pas chercher à convaincre, c’est bien d’apporter son point de vue au débat, à la réflexion de savoir comment l’on peut vivre en accord avec la nature. C’est aussi de présenter positivement la tradition en général, que la vie à la campagne repose sur des rituels qui ont un objectif vertueux, que le règne végétal est d’une richesse telle qu’une vie entière ne permet pas d’en faire le tour, qu’il est terreau (haha) et outil d’une vraie poésie, et que la beauté biologique du monde est déjà là au dehors, sans que l’on chercher à l’améliorer encore et encore, et que l’on sache surtout lui rendre respect et amour (non, je n’ai pas troqué mes souliers pour des claquettes en chanvre).
L’une des autres qualités de l’album, c’est la mise en couleur somptueuse d’Isabelle Merlet, qui telle une directrice de la photographie au cinéma, sait magnifier et rendre tangible, quasi-palpable l’ambiance estivale de l’album, ainsi que la beauté foisonnante de la flore que nous décrit Catherine Meurisse.
Bref, une vraie bouée de secours, une bulle d’oxygène cruciale dans la froideur morne de fin d’année, sur fond de climato-sceptisme ; mai aussi un avis humble, mesuré et positif sur la manière que l’on peut avoir de vivre en lien avec la nature.

Les internautes ont commandé avec .....

Miss Bengalore T1 ( Série Le Château des Animaux (Albums) )

Les Marguerites de l'Hiver T2 ( Série Le Château des Animaux (Albums) )

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L'avis des bd.nautes ....

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