Caporal & Commandant, soldats duettistes dans l'âme, duellistes dans la chair, se confrontent d'un rire féroce à une apocalypse invisible. Ce couple ambivalent trace et creuse ses sillons sur le papier, en autant de plaies infligées au conformisme des corps. Non seulement enveloppes charnelles, mais aussi corps constitués, institués. L'espace d'un livre, Caporal & Commandant se recueillent. Sont ainsi réunis les accidents consentis, conflits nécessaires, de leur parcours. Depuis 2005, ce parcours se dispersait en tranches, que l'on ne saurait qualifier de vie, publiées en divers collectifs (Gorgonzola, Turkey Comix, Tout Devient Possible...). De petits albums sont aussi sortis de la cabane d'édition, forcément bicéphale, des deux frères auteurs LeGlatin. Caporal & Commandant Recueillis offre une vision globale de l'oeuvre, sans se contenter d'une simple compilation. Les auteurs ont rétabli la somme logique, le récit constitué que la dissémination des histoires dissimulait jusqu'alors. Pages inédites ou révisées permettent de boucler cette histoire complète et chaotique. D'un 2 novembre et sa Fête des Morts à un 1er novembre de Toussaint, se déroule un cycle spirituel et symbolique, savamment entrecoupé de ruptures casse-têtes et d'ellipses gouffres. Comme à son habitude, avec les frères LeGlatin, le lecteur devra s'approprier la bête. Avant de s'en faire une amie.
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Ce qu'en dit l'éditeur :
Caporal & Commandant, soldats duettistes dans l’âme, duellistes dans la chair, se confrontent d’un rire féroce à une apocalypse invisible. Ce couple ambivalent trace et creuse ses sillons sur le papier, en autant de plaies infligées au conformisme des corps. Non seulement enveloppes charnelles, mais aussi corps constitués, institués. L’espace d’un livre, Caporal & Commandant se recueillent. Sont ainsi réunis les accidents consentis, conflits nécessaires, de leur parcours. Depuis 2005, ce parcours se dispersait en tranches, que l’on ne saurait qualifier de vie, publiées en divers collectifs (Gorgonzola, Turkey Comix, Tout Devient Possible…). De petits albums sont aussi sortis de la cabane d’édition, forcément bicéphale, des deux frères auteurs LeGlatin. Caporal & Commandant Recueillis offre une vision globale de l’oeuvre, sans se contenter d’une simple compilation. Les auteurs ont rétabli la somme logique, le récit constitué que la dissémination des histoires dissimulait jusqu’alors. Pages inédites ou révisées permettent de boucler cette histoire complète et chaotique. D’un 2 novembre et sa Fête des Morts à un 1er novembre de Toussaint, se déroule un cycle spirituel et symbolique, savamment entrecoupé de ruptures casse-têtes et d’ellipsesgouffres. Comme à son habitude, avec les frères LeGlatin, le lecteur devra s’approprier la bête. Avant de s’en faire une amie.
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Ce qu'en dit l'éditeur :
Les deux soldats-clochards de Caporal ...
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Ce qu'en dit l'éditeur :
Les deux soldats-clochards de Caporal & Commandant Recueillis (L'Égouttoir) et de Projectile (The Hoochie Coochie) prolongent leurs méditations à couteaux tirés entre ruines, hangars, souterrains et désert, tandis qu'au loin, éternel horizon, se propage une guerre totale, aussi palpable qu'invisible.
Chaque étui Crapule contient 11 fascicules, prélevés sur une somme de 14 fascicules existants. Selon un algorithme générant l'ensemble des combinaisons de k (= 11) parmi n (= 14), 364 étuis Crapule ont été ainsi conçus. Et si chaque étui Crapule est un ensemble incomplet (tableau troué, machine brisée), il offre aussi un contenu absolument unique, un possible de lecture à nul autre pareil. Trésor inestimable et pièce de rebut, donc, chaque étui. Ainsi va le concept, creusant sa voie jusque dans les récits — hantés par les figures du drone, de la dépression et de la vermine — et au-delà.
Plongée dans la verve tranchante de deux âmes solitaires errant à la surface d'un monde au bord du gouffre, quête d'un sens qui nous échappe, Crapule enfonce le clou d'une bande dessinée ouverte au lecteur fatigué des récits censément édifiants, mollement rocambolesques ou paresseusement post-modernes. De fait, Crapule se constitue comme un projet résolument adverse, et fraternel.
Aussi bien disjonction abrupte qu’évident prolongement de leur bibliographie (Recueillis, Projectile, les deux Crapule, etc.), le nouvel album de J. & E. LeGlatin consiste en une adaptation du Cyclope, le célèbre drame satirique d’Euripide consacré à l’arrivée d’Ulysse sur l’île de Polyphème. Ne conservant rien de la pièce sinon le discours du monstre-cyclope, Polyphème bascule ainsi du conflit originel agité par une multiplicité de personnages à un monologue fiévreux et outrancier, une virulente charge païenne, hédoniste et blasphématoire aiguisée au fil de l’hystérie panique et de la paranoïa. La bande dessinée permet ici de détourner avec iconoclasme les principes de la mise en scène théâtrale et emporte l’image dans des régimes d’intensité singulière : richesse proliférante des variations de focale sur la figure du cyclope (présente dans la presque totalité des cases en une adresse continue au lecteur), diversité des représentations de la béance (grotte, pupille, bouche) et jeux de concrétion/diffraction des motifs travaillant les agrégats de case à l’échelle de la planche. Avec cet album, c’est donc à une véritable bacchanale chorégraphique de la langue et de l’image que nous convie l’entité bicéphale J. & E., une bacchanale rageuse et destructrice, envisagée comme seul sursaut de dignité possible face à l’embrigadement des dieux et la traîtrise des hommes, quelle qu’en soit l’issue.
Qu'on les voit comme des frères ou des ...
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Ce qu'en dit l'éditeur :
Qu'on les voit comme des frères ou des amoureux, un père et son fils,un caporal et un commandant, ou encore un duo de clochards célestes,les deux héros désormais sans nom des frères Leglatin ne tournentfinalement qu'autour d'un seul pot : la mise en scène du couple, sescontingences émotionnelles, son rapport à ce qui l'environne.Le langage y est particulier, revêtant une fonction magique, initiatiquevoire mystique proche du théâtre de la cruauté d'Antonin Artaud.De même, la scène est autant autour du lecteur que de nos deuxprotagonistes. Normal dès lors que dans ce cadre de théâtre métaphysique, l'on y viveet meure pour renaître et mourir à nouveau.
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