Succès au Japon comme en Occident, Akira a eu un immense impact sur le développement de la popularité à l’international du manga et de l’animation japonaise. Analysant de près le film et ses thèmes clés, Colin O’Dell et Michelle Le Blanc évaluent son importance historique, son impact sur la perception occidentale de l’animation japonaise et son influence sur le cinéma de science-fiction.
Fusion légendaire de la science-fiction ...
Suite ...
Ce qu'en dit l'éditeur :
Fusion légendaire de la science-fiction et de l’horreur, Alien (1979) est l’un des mythes les plus durables du cinéma moderne : ses célèbres scènes viscérales faisant office de blessures traumatiques que nous semblons condamnés à revisiter. Pistant la constellation de talents rassemblés pour produire le film, Roger Luckhurst retrace ses origines depuis ce scénario de film de monstre intitulé Star Beast, rejeté par la plupart des gens d’Hollywood comme une série B de bas étage, jusqu’à sa postérité incarnée dans de nombreuses suites, préquelles et itérations.
Explorant la manière dont Alien nous pousse à réfléchir à l’altérité, Luckhurst démontre comment et pourquoi ce “slasher” intersidéral, cette histoire de maison hantée dans l’espace, est parvenue à se nicher autour de notre imaginaire le plus sombre sur la fragilité de l’humanité.
La collection BFI : Les Classiques du cinéma regroupe des ouvrages finement écrits et joliment illustrés, qui introduisent, interprètent et célèbrent les films marquants du cinéma mondial. Chaque volume offre un argument pour le statut de “classique” du film, ainsi que le récit de sa production et de sa réception, sa place au sein d’un genre ou d’un cinéma national, un compte-rendu de son importance technique et esthétique et, dans de nombreux cas, la réponse personnelle de l’auteur par rapport à son film.
Quand les distributeurs américains de ...
Suite ...
Ce qu'en dit l'éditeur :
Quand les distributeurs américains de Brazil (1985) ont vu le montage européen du film de Terry Gilliam, ils se sont extasiés de sa maestria visuelle, mais ont exigé de nombreuses coupes. La guérilla menée par Gilliam pour préserver l’intégrité de son film fut couronnée de succès et rentra dans la légende d’Hollywood. Brazil est désormais reconnu comme l’un des plus grands films de science-fiction de ces trente dernières années et comme le film clé de la carrière légendaire de Gilliam.
Paul McAuley retrace le cours de la production et l’accueil critique, analyse l’imagerie rétrofuturiste et les scènes originales du film tout en démêlant sa toile narrative complexe faite d’accidents, de coïncidences et d’allusions. Explorant des thèmes comme le coût de la collusion avec le pouvoir et la puissance et l’usage du fantastique, ce motif récurrent de la filmographie de Gilliam, McAuley étudie la relation que le film entretient avec le courant dystopique qui dominait le genre de la science-fiction dans les années 70 et 80. Il montre comment sa satire du consumérisme imbécile et d’une autorité de l’état sans contrôle s’avère tout aussi pertinente de nos jours.
La collection BFI : Les Classiques du cinéma regroupe des ouvrages finement écrits et joliment illustrés, qui introduisent, interprètent et célèbrent les films marquants du cinéma mondial. Chaque volume offre un argument pour le statut de “classique” du film, ainsi que le récit de sa production et de sa réception, sa place au sein d’un genre ou d’un cinéma national, un compte-rendu de son importance technique et esthétique et, dans de nombreux cas, la réponse personnelle de l’auteur par rapport à son film.
Le Parrain (1972) de Francis Ford Coppola a marqué une transition dans la production du cinéma américain. Son succès a changé Hollywood à jamais, en tant qu’œuvre, en tant que « propriété » créative exploitée par les studios de la Paramount, et comme source d’inspiration pour des générations de cinéastes.
L’étude du Parrain de Jon Lewis commence par une analyse du style visuel audacieux porté par le film (les longues et théâtrales séquences en studio, l’éclairage en clair-obscur, le montage dont le point culminant dévoile un parallèle entre un baptême familial et une série de meurtres brutaux). Lewis étudie les drames qui se jouent à l’écran tout autant que ceux se trament en coulisses. Il dévoile une série d’histoires vraies de gangsters et met le doigt sur la possibilité que des millions de dollars de la mafia aient bien pu financer le film et sur comment, au final, le long-métrage a sauvé la Paramount et l’industrie hollywoodienne tout entière…
La collection BFI : Les Classiques du cinéma regroupe des ouvrages finement écrits et joliment illustrés, qui introduisent, interprètent et célèbrent les films marquants du cinéma mondial. Chaque volume offre un argument pour le statut de “classique” du film, ainsi que le récit de sa production et de sa réception, sa place au sein d’un genre ou d’un cinéma national, un compte-rendu de son importance technique et esthétique et, dans de nombreux cas, la réponse personnelle de l’auteur par rapport à son film.
L’analyse éclairée d’Andrew Osmond permet de comprendre comment Miyazaki a réalisé Le Voyage de Chihiro avec une liberté créative inimaginable dans le cinéma populaire, mettant à profit des visions délicieuses et délirantes pour se pencher sur des problèmes qui s’étendent de l’autonomie et de la responsabilité personnelle à l’état lamentable du Japon tel que le perçoit le réalisateur. Osmond décortique le langage visuel du film, que nombre de spectateurs occidentaux (et quelques Japonais) ont trouvé splendide mais déroutant. Il relie Le Voyage de Chihiro au reste de l’œuvre de Miyazaki, expliquant comment le film tire profit de la forme du dessin animé pour créer un monde attachant et immersif.
La collection BFI : Les Classiques du cinéma regroupe des ouvrages finement écrits et joliment illustrés, qui introduisent, interprètent et célèbrent les films marquants du cinéma mondial. Chaque volume offre un argument pour le statut de “classique” du film, ainsi que le récit de sa production et de sa réception, sa place au sein d’un genre ou d’un cinéma national, un compte-rendu de son importance technique et esthétique et, dans de nombreux cas, la réponse personnelle de l’auteur par rapport à son film.
Réalisé avec un petit budget, ce premier ...
Suite ...
Ce qu'en dit l'éditeur :
Réalisé avec un petit budget, ce premier Terminator est l'un des films les plus influents des années 80. Ce texte de Sean French replace le film dans le contexte des films d'exploitation et soutient qu'il est fascinant parce que traitant des plaisirs les plus sombres et plus viscéraux des cinéphiles.
La dystopie classique et culte de Ridley ...
Suite ...
Ce qu'en dit l'éditeur :
La dystopie classique et culte de Ridley Scott, adaptée du roman de Philip K. Dick, Les Androïdes rêvent-ils de moutons électriques ?, combine film noir et science-fiction pour créer une vision cyberpunk révolutionnaire de la vie urbaine au XXIe siècle. Avec ses réplicants en cavale, le Los Angeles ruisselant qu'imagine Blade Runner est une ville d'oppression en vase clos, mais aussi un lieu où la transgression et le chaos semblent pouvoir éclater à chaque instant.
Blade Runner et ses sublimes décors, jeux de lumière, effets spéciaux et costumes parviennent à dépeindre avec brio un monde aussi étrangement familier qu'incroyablement novateur. Dans cet essai innovant et nuancé, Scott Bukatman détaille les coulisses de Blade Runner et sa longue ascension vers le succès depuis sa sortie en 1982. Il replace le film dans les différents débats du postmodernisme qui ont nourri une grande partie des discussions à son sujet et nous explique comment les tensions abordées trouvent leur origine dans l'espace aussi castrateur que libérateur de la ville moderne du XXe siècle.
Dans sa préface écrite à l'occasion du 20e anniversaire de la série des classiques du cinéma, Bukatman suggère que la complexité visuelle de Blade Runner lui permet de s'adapter parfaitement à notre monde de la haute définition et des équipements de pointe. Il revient sur son lien avec la science-fiction du début des années 1980, et sur les changements clefs établis par la version "finale" du film éditée en 2007, qui pourraient bien avoir minimisé les aspects les plus déstabilisants du film originel.