Tout sur Le Spirou de ... (tome 18)
Pacific Palace (Édition La Parenthèse)
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Prix public : 22,00 € Paru le 08 Janvier 2021 Album BD de la Série : Le Spirou de ... Dessinateur : Christian Durieux Scénariste : Christian Durieux Coloriste : Christian Durieux Editeur : DUPUIS Collection : DUPUIS GRAND PUBLIC Genre : Aventure-Action Public : Tous Publics EAN : 9791034757398 Album BD en couleur, Couverture Cartonnée avec Dos Toilé En mm : largeur 240, hauteur 320, épaisseur 14 80 pages Tirage signé : 700 ex ![]() ![]() |
Ce qu'en dit l'éditeur .....
Édition collector réalisée pour la librairie La parenthèse à Nancy. Spécificités : - Tirage limité à 700 exemplaires - Disponibilité exclusive dans les librairies La Parenthèse (Nancy) et Krazy Kat (Bordeaux) - Couverture inédite avec pelliculage Soft Touch - Dos toilé - Frontispice n° et signé par l'auteur. Pacific Palace, un hôtel paisible au bord d'un lac qui l'est tout autant. Spirou regrette déjà d'y avoir fait engager à ses côtés Fantasio, viré comme un malpropre du Moustique. Car l'ex-journaliste reconverti en groom n'a vraiment pas la vocation et ne rate pas une occasion de fâcher M. Paul, leur supérieur hiérarchique. Mais trop tard pour faire machine arrière : un véritable huis clos est décrété et l'hôtel se retrouve sans clientèle et avec un personnel réduit pour accueillir discrètement Iliex Korda, dictateur déchu du Karajan, petit pays des Balkans. Dans ses bagages, d'imposants gardes du corps mais aussi Elena, fille du "Grand Guide" au regard envoûtant, dont Spirou tombe instantanément amoureux. |
Images : © DUPUIS / Christian Durieux | |
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Votre libraire l'a commenté .....
L’album s’ouvre sur un songe, comme pour nous dire que ce huis-clos théâtrale n’est qu’une illusionshakespearienne. Il se refermera par un éboulement, comme un rideauqui tombe et qui efface la mémoire, comme si tout ceci n’avaitjamais existé. Le pouvoir de l’imaginaire… L’élégance sur lequel ChristianDurieux a bâti sa renommée est ici agrémentée de mouvementsdynamiques des protagonistes et de grimaces bien senties quis’inscrivent dans l’esprit de Franquin. Les décors sontsomptueux, les salons désertés de l’hôtel nous fascinent etcette atmosphère aux magnifiques couleurs crépusculaires distilleune suave mélancolie… mais une mélancolie qui nous fait du bienet qui n’est pas sans rappeler l’Année Dernière à Marienbad deResnais ou Melancholia de Lars von Trier. Si nous devions creuser lesréférences cinématographiques, c’est de toute évidence WesAnderson qu’il faudrait convier, pas forcément pour son GrandBudapest Hôtel, mais pour ses ambiances d’une classe folle et sonart du décalage. L’album est aussi truffé descénettes qui nous étonnent (ah, le premier baiser sur les lèvresde Spirou), qui nous amusent (Fantasio qui « ne choisit pas »entre Staline et Hitler) et nous questionne (sur l’asexualité deshéros de BD). L’auteur a l’intelligence de respecter lesarchétypes en les modernisant et de rester lisible en permanence,même pour ceux qui ne sont des érudits de l’histoire du groombelge. La réussite est totale. Nous sommeshappés dès la première page par le chant des sirènes et la bulleque Christian Durieux referme sur nous est une bien douce prison quinous interroge et nous fait du bien. L’album bénéficie d’un tiragespécial pour les librairies Krazy Kat à Bordeaux et La Parenthèseà Nancy avec couverture alternative, dos toilé et frontispice signéet numéroté (700 exemplaires). Matthieu |
L'avis des bd.nautes ....
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