La société humaine, sa violence et ses tares, inspirent des scènes dont la cruauté provoque l’effroi ou le rire, poussant dans ses retranchements la mécanique du fantasme. le sado-masochisme ne recouvre ici aucune réalité, puisant dans l’onirisme une forme de poésie macabre.
Stimulé par la censure qui sévit au Japon – il est prohibé de montrer les sexes – Saeki fait de l’interdit une contrainte artistique et déporte vers l’absurde et l’onirisme le plus vieux sujet du monde.