Après une nouvelle désillusion amoureuse ...
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Ce qu'en dit l'éditeur :
Après une nouvelle désillusion amoureuse (voir Litost), Max est résolu à accepter son destin sentimental : il sera célibataire.
A vie.
Seulement voilà, un certain Andy (avec lequel il partage un atelier de dessinateurs) lui envoie un SMS. Ca n'a l'air de rien, un SMS, mais tout part de là. Enfin pas que de là, car il aura fallu une multitude de hasards, d'événements a priori anecdotiques pour que Max et Coquillage finissent par se rencontrer.
Car ce SMS, il convie Max à une soirée chez la copine d'Andy et chez sa charmante colocataire.
A.D. retrace l'itinéraire de sept personnes ayant survécu à Katrina, le terrible ouragan qui a frappé la ville de La Nouvelle Orléans le 28 août 2005 et a laissé dans le sillage de ses vagues de 11m, de ses vents de 280km/h, pas moins de 1836 morts ainsi que des dizaines de milliers de sans abris.
Si Denise, Léo, Michelle, Abbas, Darnell, Kwane et le Docteur ont donc survécu au drame, ils ont connu des fortunes diverses, sur place ou à l'extérieur... Mais aucun d'eux n'est sorti indemne de la catastrophe.
Venu sur place en tant que volontaire de la Croix Rouge, le dessinateur Josh Neufeld a pris le soin de les écouter, a recueilli leur témoignage et en a tiré un roman graphique d'abord diffusé sur internet avant d'être publié en livre.
Il offre sur cet événement marquant un point de vue sans parti pris mais multiple et saisissant. Une lecture dont on ne sort pas indemne, nous non plus.
Peuple indigène pacifique et quasi-autarcique, les Adivasis seraient, selon un recensement en 2010, au nombre de 100 millions. Un chiffre aléatoire et décroissant car le sort de cette population reste mal connu. En effet ses conditions de vie deviennent de plus en plus catastrophique et son avenir, alarmant. Spoliés par l'État qui exploite et pille les richesses naturelles de leurs terres, menacés d'expulsion par la déforestation intensive et les industries de minerais, massacrés par l'armée indienne car amalgamés aux révolutionnaires naxalistes, les Adivasis se retrouvent dans une situation désespérée qui n'émeut pourtant ni leurs compatriotes, ni l'opinion publique mondiale. Considéré comme une sous-caste, le peuple des Adivasis n'a pas voix au chapitre et disparaît en silence, oublié des médias et écrasé par les vagues de la mondialisation d'un pays en plein essor.
Eddy Simon (qui a enquêté sur place) et Matthieu Berthod dévoilent ici leur calvaire et analysent avec recul et minutie la descente aux enfers d'une population abusée.
Le 2 février 2011, Miriam López, 30 ans, ...
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Ce qu'en dit l'éditeur :
Le 2 février 2011, Miriam López, 30 ans, est enlevée par deux hommes cagoulés dans la ville mexicaine d'Ensenada, en Basse-Californie.
Placée en détention dans une base militaire, elle est accusée à tort d'appartenir à un réseau de trafic de drogue. Là-bas, elle est torturée et violée par les forces de l'ordre afin de lui faire signer de faux aveux.
Depuis, Miriam a été relâchée et les accusations contre elle ont été abandonnées.
Miriam est l'une des très rares victimes de torture, pourtant fort nombreuses, à avoir osé porter plainte et à aller jusqu'au bout pour tenter d'obtenir justice.
Son combat exemplaire est soutenu par Amnesty International.
Mirranda Burton a animé, plusieurs années durant, une classe d'art réservée aux adultes présentant des problèmes psychologiques ou intellectuels (autisme, mongolisme...). L'occasion pour elle de sortir des sentiers battus et de s'ouvrir à l'inconnu, en rupture de tous ses repères habituels.
Dans son ouvrage Cachés, elle nous conte ses rencontres avec différents élèves aussi surprenants qu'attachants. Il y a Eddie qui, consciencieusement, accumule des points noirs sur sa feuille de papier, Steve le trisomique qui adore dessiner, à sa façon et au tableau, les prévisions météorologiques, Julie qui semble si absorbée dans son œuvre qu'elle ne voit plus le reste du monde...
Lorsque Benoît et Olivia entament leur ...
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Ce qu'en dit l'éditeur :
Lorsque Benoît et Olivia entament leur relation amoureuse, ils sont bien loin de se douter du coup de massue qui les guette. Un jour, le sein gauche d'Olivia se met à faire des siennes. Le diagnostic est sans appel : c'est un cancer. Cependant, il n'est pas question pour Benoît de faire l'autruche et de laisser tomber celle qu'il aime. Pour surmonter cette épreuve, il vient s'installer chez elle, s'empare de ses crayons et de son humour et raconte, depuis son poste de spectateur « privilégié » mais impuissant, le combat d'Olivia contre la maladie. Un combat que celle-ci surmonte la tête haute mais surtout, la tête nue. Ce qui vaut à ce désormais « couple de chauves », de vivre moult anecdotes propices à l'autodérision...
Construit sous forme d'une lettre ouverte de l'auteur à un stéréotype né de la peur et du racisme, Cher Moktar se veut bien plus qu'un simple pamphlet ! Retraçant son itinéraire personnel, de l'enfance dans les HLM marseillais à sa vie de famille actuelle en maison pavillonnaire, Yann Madé s'interroge sur ses préjugés et dissèque, au fil de sa propre histoire, les raisons qui ont conduit la France « Touche pas à mon pote » des années 80 à devenir ce pays marqué par la peur et le rejet. Au gré d'un cheminement de pensée quasi sociologique se dessine une analyse en profondeur de la société. Intégration, sentiment d'appartenance, consommation, hiérarchie économique, puissance des représentations sociales, subjectivité de l'Histoire... Toute une variété de thèmes intrinsèquement liés sont explorés par un auteur à l'esprit fin et d'une grande humilité. Une réaction à chaud aux attentats de Charlie Hebdo... mais qui fait pourtant preuve d'un remarquable recul.
Un jour on se réveille et paf ! On est ...
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Ce qu'en dit l'éditeur :
Un jour on se réveille et paf ! On est enceinte. Si si, je vous jure ça arrive, en tout cas c'est arrivé à Capucine. 2 semaines : 2 jours de retard. Le bonheur, le rêve, la chose qu'on attendait ou qui nous a pris par surprise, peu importe. Il est là. Je flotte, je ne réalise pas bien. 4 semaines : retour sur terre. Vite, il faut s'inscrire à la maternité, arrêter de fumer, de boire, de faire la fête, faut aller voir le gynéco, courir, courir, courir. 15 semaines :un "bum" dans mon ventre. Premier coup de pied ! Viiite viens voir mon chéri !! Ah... Trop tard... 38 semaines : l'accouchement... Ah zut ? Ca y est je dois accoucher ? Là ? Maintenant ? Ahhhh mais oui mais je sais pas... ah vous êtes sûre ? Bon bin alors on y va.
L'itinéraire de Marion n'a rien d'extraordinaire et ne pourrait faire la une des journaux. C'est ce qui le rend exemplaire. Marion ressemble à n'importe quel adepte de secte, son endoctrinement a été progressif, sans violence. Mais il l'a laissée durablement meurtrie. Et elle a du prendre sur elle pour confier son histoire à ses amis auteurs de BD.
Recueil de tranches de vie et de moments ...
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Ce qu'en dit l'éditeur :
Recueil de tranches de vie et de moments intimes, Dans ta Bulle laisse une porte ouverte sur le coeur et les émotions de son héros.Cette intégrale raconte les histoires d'amour et d'amitié de Domas, sa rencontre avec Coquillage ainsi que les mille et un détails du quotidien qui sont autant de petits bonheurs disséminés dans la mémoire. Au gré de son trait virtuose, se dessinent toute la douceur et la légèreté que peut avoir la vie.Un ouvrage sensible et intimiste dont les récits ont inspiré le spectacle éponyme, comédie romantique qui mélange théâtre, dessin et musique et sillonne la France depuis 2011.Une ode à la vie et aux instants qui comptent, aux sentiments, à la bonté, à la fraternité...
Jeune couple soudé et plein de projets, ...
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Ce qu'en dit l'éditeur :
Jeune couple soudé et plein de projets, Emma et Guillaume ont tout pour être heureux... excepté une chose : un enfant. D'essais infructueux en échecs répétés, les deux jeunes mariés se heurtent à la stérilité. Rude épreuve pour Guillaume lorsqu'il découvre, après les tests, qu'il est celui qui pose problème.
Mais qu'à cela ne tienne, ils l'auront, cet enfant !
Ensemble, ils se lancent alors dans les déroutantes démarches de la fécondation in vitro. Hanté par les hyperboles de doctissimo et la culpabilité de l'infertilité, Guillaume éprouve le quotidien des embarrassants dons de spermes, des tests aux résultats redoutés et des consultations sans fin. Et c'est sans compter sur le spectre de son propre père, paternel indigne et distant qui réapparaît soudainement dans sa vie...
Avec un regard réaliste empreint d'autodérision, William Roy partage avec humour et justesse une expérience profondément humaine, hissée par un espoir inébranlable.
Juin 2013, au Caire. Deux ans après la ...
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Ce qu'en dit l'éditeur :
Juin 2013, au Caire. Deux ans après la chute de Moubarak, l'Egypte redescend dans la rue pour demander le départ de Mohamed Morsi, président récemment élu. Lassée de cette révolution qui n'en finit pas, Layla préfère se concentrer sur la fin de ses études. Mais Asim, son ami d'enfance obnubilé par la politique, insiste pour qu'elle l'accompagne sur la place Tahrir. Layla se laisse finalement porter par ce vent de liberté et cet esprit de solidarité qui semble régner entre manifestants. Ce qu'elle ignore malheureusement, c'est que la place Tahrir sera le théâtre d'aberrantes violences sexuelles et qu'elle comptera parmi les dizaines de victimes de cette semaine pas comme les autres... Au cœur d'une Égypte en reconstruction, où l'honneur est dans toutes les bouches, les femmes tentent de se frayer un chemin vers leurs droits les plus élémentaires...
Un livre qui met les pieds dans le plat et dénonce la situation des femmes en Égypte, au cœur d'une révolution qu'on aurait imaginée exemplaire.
Dans les vallées reculée de la frontière Pakistano-afghane, les 3.000 derniers Kalash de l'Himalaya tentent de préserver leur culture et leurs traditions ancestrales, désormais menacées par l'islamisation de la société et le monde moderne.
A l'approche du solstice d'hiver, les Kalash chantent et dansent pour la renaissance des saisons et la fertilité de leurs cultures. Ils prient les dieux et les esprits de la nature, dialoguent avec les fées et écoutent les instructions du chamane.
C'est pour vivre de l'intérieur l'événement le plus sacré de la tradition que Jean-Yves Loude, Viviane Lièvre et Hervé Nègre ont intégré le quotidien de ce peuple, appris leur langue et adopté leurs rites.
27 décembre 2008.
Israël bombarde massivement les installations du Hamas dans une opération appelée Plomb Durci par les israéliens et Massacre du samedi noir par les palestiniens, tuant par la même occasion des centaines de civils sur le territoire (plus de 1.300 morts durant les opérations dont au moins un quart de civils, parmi lequels de nombreux femmes et enfants).
Des protestations et manifestations éclatent partout dans le monde, dans l'instant, dans l'urgence.
A l'image de ces éclats contestataires, un projet collectif est né, évoluant au jour le jour, au fil de l'actualité : Gaza, déc. 2008- janvier 2009
Un collectif d'artistes et d'intellectuels de tous horizons géographiques et culturels confondus et emmenés sur ce projet par le jeune Maximilien Le Roy. Illustrations, bd, photos, reportages et textes de palestiniens, israéliens et européens viendront apporter un regard à la fois artistique et analytique sur cette situation si mal connue, malgré sa présence permanente dans les médias.
Certains apportent leur point de vue, d'autres illustrent simplement les récits recueillis de gazaouis pendant les événements. Citons notamment parmi les participants : - Alain Gresh, directeur adjoint du Monde diplomatique et auteur de Israël Palestine vérités sur un conflit,
- Rony Brauman, ancien président de MSF,
- Warschawski
- Simone bitton
- Aude Signoles
- Clément Baloup.
2009, dans la banlieue de Lyon. Un homme ...
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Ce qu'en dit l'éditeur :
2009, dans la banlieue de Lyon. Un homme raconte son histoire, c’est Hosni. Fils d’émigrés tunisiens, Hosni parle d’intégration, des rêves de la France Black-Blanc-Beur, retrace son adolescence de petit délinquant… Bien décidé à se ranger, il se retrouve démuni lorsque son père, découragé, rentre au pays.
Hosni raconte la rue, la manche, le squat, les petits boulots. Les moments difficiles, les moments d’échappée, de solidarité. Et puis la prison…
Maximilien avait rencontré Hosni alors qu’il était SDF. Hosni lui demanda ce qu'il faisait dans la vie. « De la BD. » « Et pourquoi t'en ferais pas une sur nous, les SDF ? ». C'est ainsi qu'est né ce projet, dans les rues lyonnaises. Hosni a aujourd'hui un logement et un emploi. Il se raconte dans cet album, avec l'idée qu'il peut être aussi une voix porte-parole de tant d'autres anonymes.
Printemps 2012. Depuis de longs mois ...
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Ce qu'en dit l'éditeur :
Printemps 2012. Depuis de longs mois désormais, le Québec est témoin, spectateur, détracteur ou acteur d'une crise sociale qui, quoi qu'il advienne, a d'ores et déjà marqué son histoire, au même titre que les événements d'octobre 1970.
Initialement portée par un mouvement étudiant sans précédent au Canada – la lutte des carrés rouges contre la hausse des frais de scolarité – catalysée par la Journée de la Terre du 22 avril, cette lutte a pris une valeur et une dimension politiques inédites, après l'adoption par le parlement québecois de la loi spéciale 78 destinée à enrayer le mouvement (dénoncée par l'ONU et Amnesty International) puis l'adoption par le parlement fédéral de la loi C-38 officialisant le retrait du pays du Protocole de Kyoto.
Après des mois de manifestations quotidiennes, d'initiatives en tous genres, un collectif artistique est né : Je me souviendrai.
Journalistes, auteurs, illustrateurs, penseurs et musiciens ont répondu à cet appel pour donner une voix emplie d'optimisme et de promesses à ce « printemps québecois », à ces indignés du Nouveau Monde qui se sont levés pour dire non.
« Le monde, ce monde absurde, cessera d'être absurde, il ne tient qu'à vous. Le monde sera ce que vous le ferez. » André Gide
Le pasteur Eugène Rayroux se voit proposer un poste prestigieux et périlleux : devenir l'adjoint - et le successeur - de John Bost, le créateur des asiles de La Force...Mais sera-t-il capable de succéder à un personnage aussi charismatique ? Son séjour aux asiles sera l'occasion pour lui - et le lecteur - de mieux cerner l'homme et son œuvre...Pionnier de l'action sociale, John Bost créa au XIXe siècle l'un des premiers centres d'accueil des défavorisés de tous âges, qu'ils soient orphelins, simples d'esprits, épileptiques... Ces infortunés trouvèrent refuge aux asiles de La Force fondés près de Bergerac par ce pasteur d'origine suisse et ses paroissiens gascons.
Lorsque Camille rentre de ses vacances ...
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Ce qu'en dit l'éditeur :
Lorsque Camille rentre de ses vacances au Canada, tout se précipite : son amoureux québécois (resté sur place) exerce sur elle une sorte de chantage affectif et l’arrivée des examens n’est pas de nature à la rassurer… S’ensuit une montée de stress qui va bouleverser à jamais sa vie !
Epuisée, constamment au bord des larmes, Camille découvre le quotidien d’une bipolarité (maniaco-dépression) qui lui donne plusieurs fois envie d’en finir. Elle enchaîne les séjours en centres psychiatriques, au grand désespoir d’un entourage qui a parfois du mal à la comprendre...
Entre euphories passagères, expérimentations diverses et rechutes brutales, Camille tente de retrouver une vie de jeune femme « normale »…
Le journal d’une bipolaire est le récit autobiographique bouleversant d’une jeune femme en proie à une fluctuation anormale des troubles de l’humeur.
Si le trouble bipolaire est une pathologie psychiatrique bien connue, rares sont les témoignages qui la présentent simplement, dans son apparition et ses conséquences sur le quotidien.
Un témoignage authentique, qui n’est pas sans rappeler Dans la secte, un livre déjà scénarisé par Patrice Guillon, alias Pierre Henri qui met ici en forme le récit de sa propre fille
Un récit porté par les dessins vifs et expressifs de Sébastien Samson, un débutant au dessin déjà mature…
Après de brèves vacances passées dans ...
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Ce qu'en dit l'éditeur :
Après de brèves vacances passées dans son Alsace natale (le temps de boire quelques bières), Nicolas est de retour en Afghanistan, pour un nouveau contrat à l'agence de communication Zendagui.
La Constitution Afghane désormais illustrée en bande dessinée (voir le tome 1), Nicolas doit o euvrer à une campagne de communication pour la lutte contre l'opium. Le slogan à illustrer, particulièrement original, est : L'Opium, c'est mal.
Devenu seul auteur de BD (son collègue est parti) d'un pays auquel il s'attache de plus en plus, Nicolas continue de mener sa drôle d'existence d'expatrié dans un Kaboul moins pacifié qu'on ne pourrait l'espérer.
Un regard de faux naïf, ironique et pertinent sur les réalités d'un pays, dont l'instabilité va croître au fur et à mesure du récit.
En 2005, Nicolas Wild, dessinateur de ...
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Ce qu'en dit l'éditeur :
En 2005, Nicolas Wild, dessinateur de bande dessinée sans domicile fixe, trouve à la fois un plan squat et un boulot. Seulement c'est un peu loin : à Kaboul, dans un Afghanistan encore instable après la guerre. Voilà donc ce jeune insouciant transporté dans une capitale en crise, chargé de dessiner une adaptation de la constitution afghane, puis de travailler sur la campagne de recrutement de l'armée. Il devient dès lors un observateur privilégié de la reconstitution hésitante du pays tout en menant la drôle d'existence des expatriés occidentaux à Kaboul. Il sent progressivement naître un fort attachement pour ce pays où il décide, malgré les risques de prolonger son contrat. Un regard ironique et pertinent sur les réalités de ce pays au co eur de l'actualité.
Lucha est l’histoire du mouvement du même nom, créé par de jeunes Congolais de tous milieux, origines et religions qui ont choisi de mener un combat pacifique dans un pays où les choses se règlent souvent par les armes, le clientélisme ou la corruption. C’est en Janvier 2012 que ce mouvement citoyen voit le jour à Goma, dans l’est de la République Démocratique du Congo. Animé par le désir d’un pays nouveau, véritablement indépendant et démocratique, La Lucha milite, à travers des actions non violentes pour l’accès à l’eau, à l’éducation, la fin de l’impunité des groupes armés et la tenue d'élections présidentielles. Le mouvement a très vite attiré l’attention des autorités qui répriment régulièrement leurs actions.
Voici plus de 10 ans que le journaliste ...
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Ce qu'en dit l'éditeur :
Voici plus de 10 ans que le journaliste et cartoonist Ted Rall, réputé pour ses prises de position anti-Bush, sillonne les fameux pays en stan d'Asie centrale. Cette connaissance exceptionnelle deslieux lui permet de nous peindre le portrait d'une région au martyre infini : zone d'enjeux et de conflits culturels économiques et tectoniques.
Tranquille professeur de dessin sédentaire, Sébastien se retrouve parfois pris au piège de dîners avec les amis de sa compagne, tous férus de course à pied. Pour lui, qui n'a pas enfilé de chaussures de sport depuis l'adolescence, ces discussions demeurent bien hermétiques. Jusqu'au jour où, au détour d'une conversation, ses amis évoquent la possibilité de courir le plus célèbre marathon du monde : celui de New York. Traversé par un éclair de folie, Sébastien annonce que, cette année, il en sera ! Est-ce seulement par bravade ou parce qu'il entrevoit enfin la possibilité de visiter cette ville qui lui fait de l'œil depuis des années ? Toujours est-il que les inscriptions approchent et que Sébastien ne compte pas se démonter, même si son organisme grince au bout d'à peine 10 minutes de petites foulées sur le bitume...
Maud-Hélène, Christian, Yoana et Jean-Martin sont convaincus qu'une autre agriculture, qu'un autre mode de vie sont possibles. Ils construisent les fermes de demain, innovent, entreprennent et bâtissent de nouveaux projets, plus humanistes et solidaires.
Face aux verrous syndicaux, aux quotas, aux lourdeurs administratives, et aux difficultés climatiques, ces producteurs et artisans luttent pour proposer une alternative à l'agriculture intensive et à la nourriture industrielle, encouragés par une demande croissante.
À travers une série de portraits Stéphane Lemardelé croque l'histoire de ces paysans québécois, néo ruraux pour la plupart, venus chercher un nouveaux mode de vie, plus sain, et plus respectueux de l'environnement.
Le 27 décembre 2007, la ville de Rawalpindi, au Pakistan, est la proie de violentes émeutes, suite à l'assassinat de Benazir Bhutto, principale opposante au régime en place. Dans la foule, Sarah Caron, photographe française, saisit avec son appareil les moindres détails de la scène. Mais très vite, la jeune femme est repérée et se retrouve poursuivie, craignant pour sa vie. U mois plus tôt, Sarah rencontrait Benazir Bhutto afin de réaliser une série de portraits commandées par le magazine Time. Une entrevue difficilement décrochée et qui, par un pur hasard, survenait le jour même de l'assignation à résidence de l'opposante. Une aubaine pour Sarah : pendant 4 jours, elle se retrouvait se retrouvait aux premières loges de l'actualité ! De jour, elle mitraillait les lieux, de nuit, elle transférait ses clichés. En immersion totale et au gré des commandes, la jeune femme passe cette année-là du monde de l'élite pakistanaise à celui des talibans, avec l'aide d'un fier guerrier pachtoune. Son objectif est une arme dont elle se sert pour frapper les esprits et franchir les frontières, qu'elles soient physiques ou culturelles, et ce malgré le danger des lieux et des situations.
Max et Coquillage sont maintenant mariés ...
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Ce qu'en dit l'éditeur :
Max et Coquillage sont maintenant mariés et parents d'une petite fille. Ils attendent leur deuxième enfant, leurs vieux amis sont toujours là et le travail ne manque pas. En somme, tout serait parfait si un point noir ne venait entacher leur quotidien : Marie, la mère de Max, souffre du syndrome de Benson. Oublis fréquents, perte de repères, diminution des capacités intellectuelles... Pour Max, cette nouvelle réalité est dure à accepter car sa mère n'a plus rien de la femme qu'il a connue. Désorienté, le jeune homme alterne entre mélancolie et colère. Alors qu'il a plus que jamais besoin de son soutien, Coquillage s'éloigne, dépassée par ce mal-être. Leur vie de famille devient difficile, d'autant que Max se réfugie de plus en plus dans le travail...
Un récit touchant sur les personnes atteintes de maladies neurodégénératives et sur l'impact de celles-ci sur leur entourage.
Lehman, la crise et moi est l'adaptation ...
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Ce qu'en dit l'éditeur :
Lehman, la crise et moi est l'adaptation en bande dessinée de l'ouvrage Ma petite entreprise a connu la crise, de Nicolas Doucerain.
Paru aux éditions François Bourin en janvier 2011, réédité en février 2012, ce témoignage retrace le parcours d'un patron de PME dont l'entreprise, Solic (spécialisée dans le conseil en recrutement) se retrouve violemment frappée par la crise de 2008 et les répercussions de la chute de Lehman Brothers.
Jour après jour, le lecteur suit Nicolas Doucerain et ses collaborateurs dans leur combat pour sauver Solic de la faillite : endettement, licenciements, confrontation aux banques, dépôt de bilan et mise en redressement judiciaire, menace de faillite personnelle, captation de nouveaux clients, sauvetage final de l'entreprise.
Les éléments de cette dramaturgie haletante, de cette course ivre pour la survie sont tous issus du quotidien que doivent affronter les salariés et dirigeants de PME. Une leçon de solidarité et de combativité.
Une invitation inattendue à un enterrement, celui d'un pensionnaire de l'institution où il exerça comme éducateur, ramène Bernard vers son passé et le renvoie aux différents choix qui ont modelé son existence. Une plongée au co eur du Lyon des années 70 et du Paris des années 80. Raconté avec humour et gravité, le passé émouvant et lucide d'un jeune homme ordinaire dont la destinée a été modelée par l'errance et le doute, la musique et l'amour : la vie n'est faite que de quelques oui et de quelques non.
Pour Milan Kundera, la Litost est un ...
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Ce qu'en dit l'éditeur :
Pour Milan Kundera, la Litost est un état tourmentant né du spectacle de notre propre misère soudainement découverte. Domas en a fait le titre de son dernier ouvrage et l'état d'âme de son personnage principal. Ce sans doute double de lui-même est un jeune marseillais plongé en pleine crise amoureuse, qui se laisse tout à la fois porter par la poésie du quotidien et emporter par le spleen des idées noires. Il médite sur l'Existence et sur l'Amour : que cherche-t-il, que veut-il sur cette terre ? Est-il capable d'un quelconque engagement ? De renoncer à autre chose ? Le dessin, extrêmement poétique et lâché est en parfaite symbiose avec les états d'âme de notre héros. Une déambulation à l'encrage enlevé et aux sentiments à fleur de peau.
« "Je suis comme un bout de bois, je ...
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Ce qu'en dit l'éditeur :
« "Je suis comme un bout de bois, je regarde le ciel, les nuages, et je ne sens rien" m'a dit un jour une patiente. Je suis infirmière à domicile, et Joséphine fait partie de ces rencontres importantes de ma vie d'infirmière. Une indéfinissable sensation de ressemblance, d'affinité comme on le connaît rarement dans une vie.
J'ai eu la chance de la rencontrer, elle, qui se disait la fille d'Arsène Lupin ! L'humour était notre langage, notre terrain de jeu et notre lien. Elle était drôle et étonnamment vivante malgré les troubles dont elle souffrait. Joséphine a questionné des choses essentielles pour moi, m'a aidée à mieux penser mon travail pour ne pas me perdre dans la passivité, l'indifférence.
Par ce récit, je voudrais dire qu'il ne faut jamais capituler face à ces troubles du comportement si déstabilisants pour nous "bien portants". Il faut toujours chercher le lien, la porte qui nous permet d'accéder à l'autre. Et là, on peut être prêt à se laisser bouleverser par "la demoiselle aux yeux verts" ! "Parole d'indien !".»
C'est cette aventure éminemment humaine que Valérie a demandé à Raphaël Sarfati de mettre en images, pour témoigner de son vécu et surtout du peu d'attention trop souvent portée aux personnes âgées.
En République Centrafricaine, les enfants grandissent dans l'insécurité, la pauvreté, et la malnutrition. Le conflit de 2013 n'a fait qu'exacerber cette situation. Accablés par l'incertitude, ils vivent dans la peur. Dans l'impossibilité de se rendre à l'école, leur enfance est interrompue. Avant même le début de la crise, cette ancienne colonie française était considérée comme le pire pays au monde pour être un enfant. Pourtant, les médias internationaux restent désespérément muets sur cette tragédie : La République Centrafricaine est devenue une « maison sans fenêtres ».
Mars 2004, Camargue. Alors qu’il couvre le conflit provoqué par la fermeture annoncée de l’usine Lustucru d’Arles, Pierre Daum, journaliste, découvre que cette usine ne fabrique pas seulement des pâtes : elle conditionne également le riz cultivé par des producteurs locaux. Il décide alors de se renseigner sur les conséquences de cette fermeture pour ces petits producteurs. À l’occasion de ses recherches, il visite un Musée du Riz où certaines photos l’interpellent : des Vietnamiens seraient venus planter du riz en Camargue pendant la Seconde Guerre mondiale ? Pourquoi ce fait est-il si peu connu ? Il entame alors une enquête minutieuse pour retrouver des témoins de cette époque, susceptibles de lui en dire davantage. Il découvre que 20.000 travailleurs indochinois ont été forcés dans les années 1940 à venir travailler en métropole pour participer à l’effort de guerre…
Attaché au Vietnam et aux destins brisés ...
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Ce qu'en dit l'éditeur :
Attaché au Vietnam et aux destins brisés de ses ressortissants, Clément Baloup continue de mettre toute sa sensibilité au service du souvenir de ceux qui se sont arrachés à leur terre natale. Dans ce 3ème volume des Mémoires de Viet Kieu, Clément s'intéresse en particulier à celles que l'on nomme les « Mariées de Taïwan » : ces jeunes Vietnamiennes victimes d'un phénomène qui commença à la fin des années 90, lorsque plusieurs agences matrimoniales virent le jour au Vietnam pour organiser des rencontres avec des hommes taiwanais... Ainsi des milliers de jeunes femmes, issues de milieux pauvres et campagnards, se mirent en quête d'une échappatoire vers une vie meilleure à travers ces mariages négociés.Mais tout cela ne fut-il pas qu'un miroir aux alouettes ? Une illusion cruelle ? Des témoignages rares et intimistes, captivants de bout en bout.
Le tome 1 de Mémoires de Viet Kieu proposait quatre témoignages de Vietnamiens, dont le père de l"auteur, ayant dû s"exiler à cause d"une succession de guerres de 1945 à 1975.
Le tome 2 nous plonge au sein de cette même diaspora aux Etats-Unis, dans le pays où elle est la plus représentée. Avec ce paradoxe omniprésent pour ces “Viet Kieu” de vivre au sein de la nation qui a “assiégé”, ou “aidé” (c"est selon) leur pays natal.
Quel que soit ce ressenti, ces communautés immigrées ne sont pas intégrées au sens français du terme mais vivent en autarcie dans des quartiers appelés "Little Saigon". A travers des voyages réalisés en 2009 et 2010, Clément Baloup donne à voir comment s"est effectué l"entretien de la mémoire et de la culture dans ces quartiers asiatiques au cœur des grandes villes américaines (Chinatown, Little Tokyo, Lao Area, etc.)
Dans son premier album, Un Automne à ...
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Ce qu'en dit l'éditeur :
Dans son premier album, Un Automne à Hanoï (en 2004), Clément Baloup racontait quelques moments privilégiés d'un séjour au pays de ses ancêtres à l'occasion d'un stage en école d'art. Avec Quitter Saigon, il donne cette fois la parole à ses proches (dont son propre père), vietnamiens condamnés à l'exil par les mouvements de l'Histoire, les occupations tour à tour japonaise, française et américaine et la victoire des troupes du Nord.
Simon Hureau aime les chemins de traverse... Les lecteurs de Kompilasi Komikus ou de Palaces savent déjà que le bougre, carnet en main, reste rarement sur les itinéraires touristiques mais aime s'échapper pour voir ce qui se cache derrière le décor, le mode de vie des personnes demeurant là, ainsi que mille détails drôles ou sordides qui échappent généralement aux yeux de ses congénères.Absorbé par ce qu'il observe, il ne peut éviter certaines galères, le plus souvent drôles pour le lecteur, comme lorsqu'il est entré par inadvertance dans un terrain militaire et s'est retrouvé arrêté, son carnet de dessins confisqué !La série Mille Parages devrait accueillir trois recueils de récits de voyage : l'un sur la Chine, l'autre sur l'Indonésie et, pour commencer, une compilation de périples effectués « ici et ailleurs », certains sous les tropiques et d'autres tout près de chez lui en Touraine...Mais, ici ou ailleurs, la magie de son dessin, de son sens de l'observation et de sa narration nous emporte...
Lendemain de fête, quelque part dans ...
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Ce qu'en dit l'éditeur :
Lendemain de fête, quelque part dans Bordeaux. Sam, Doc Marteens aux pieds et Bomber sur le dos émerge de son sommeil de cuite. Au téléphone Mélanie lui demande de venir avec elle, au poste de police pour témoigner au bénéfice de Romain, déjà en garde à vue. Sam est aussitôt mis lui-même en garde à vue : un homme est mort, hier soir et sa bande de skinhead semble être à l'origine du drame. Lui, Sam, ne se souvient pas de ce qu'il s'est passé la veille. Alors il se remémore ses dernières années, « l'histoire de ma descente dans les recoins glauques de la vie où j'aurais pu perdre au moins la raison ». A son retour de l'ex-Yougoslavie, Sam avait retrouvé sa bande de potes, celle avec laquelle il jouait dans les concerts skinheads ou débarquait à Paris pour célébrer le 1er mai aux côtés du Front National.Une plongée sans détour dans l'univers des skins, un témoignage rare sur l'itinéraire d'un enfant pas gâté.
Mon Gras et moi est le récit quotidien ...
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Ce qu'en dit l'éditeur :
Mon Gras et moi est le récit quotidien d'une jeune femme en lutte avec son corps de "grosse". Constat acide mais non dénué d'humour de ce personnage, qui doit affronter son propre regard mais aussi celui des autres... De la difficulté à tenir ses bonnes résolutions au parcours du combattant vestimentaire, Gally saute à pieds joints dans les questions "existentielles" des personnes rondes avec originalité et sincérité, et relate les tribulations de son personnage, d'un seul coup de crayon et avec un humour à double tranchant, drôle et attachant. De l'autobiographie désenchantée mais captivante !
Fruit de plusieurs séjours – mais plus spécifiquement de celui de février 2012 – en terre israélo-palestinienne, cet ouvrage donne la parole à des «Palestiniens du quotidien » sur leur vision du devenir de leur région. Privilégiant le témoignage individuel – plutôt que la fresque historique ou les prises de position officielles – ce carnet de route espère proposer des éléments de réflexion complémentaires sur l'organisation politique qui pourrait prendre place sur cette terre (en particulier suite à la demande de reconnaissance d'un Etat palestinien à l'ONU en 2011, et aux controverses qu'elle a suscitées).
Un Etat ? Deux états ? Qu'est-ce qui est souhaitable ? Envisageable ? Crédible ?Pour mettre en perspective cette question, les auteurs ont également donné la parole à trois spécialistes du conflit, Michel Warschawski, Frank Barat et Dominique Vidal.Avec ses somptueux dessins, ce carnet de route présente la Terre Sainte sous un aspect bien plus politique et journalistique que touristique...
Activistes et membres des Black Panthers, Robert Hillary King, Albert Woodfox et Herman Wallace se sont engagés pour la défense des droits humains au sein même de leur centre de détention, en Louisiane. Ils furent tous les trois placés à l'isolement en 1972 après avoir été – a priori – injustement accusés du meurtre d'un gardien ; le plus « chanceux » des trois, Robert King a été libéré en 2001. Herman Wallace aura, lui, peu profité de sa liberté puisqu'il est décédé le 4 octobre 2013, soit 3 jours à peine après sa remise en liberté. Albert Woodfox, après plusieurs révisions de son procès, a enfin été libéré, le 19 février 2016 après 43 années passées à l'isolement. Inspiré par le témoignage direct de Robert King, Panthers in the hole reprend l'histoire de ces hommes et en fait un récit poignant sur la ségrégation raciale aux États-Unis et sur l'inhumanité des conditions d'incarcération imposées à nombre de détenus aux États-Unis... et ailleurs dans le monde.
« Je suis né quelques jours après la fin ...
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Ce qu'en dit l'éditeur :
« Je suis né quelques jours après la fin de la révolution, le 29 janvier. Fidel Castro et les barbudos venaient de renverser le dictateur Batista... » Alejandro González Raga est un Cubain comme les autres, un enfant de la révolution. Il étudiera même dans des écoles militaires et sera donc abreuvé à satiété de propagande castriste. Mais le jeune homme aime le rock and roll et, sans doute plus que d'autres, souffre des conditions de vie imposées sur la grande île : surveillance permanente, liberté de mouvement entravée et contrôlée. Il se met donc à écrire des articles et à militer dans des partis politiques demandant le rétablissement de la démocratie. C'en est trop pour le régime qui déclenche en mars 2003 l'opération Printemps Noir et arrête ses opposants les plus gênants.
Alejandro ne sortira de prison qu'en 2008, suite aux tractations de l'Union Européenne et de l'église cubaine et grâce au soutien d'organisations telles que Reporters sans frontières et Amnesty International.
A travers l'itinéraire d'un homme, la description des errements d'une révolution pourtant initialement légitime...
Bordeaux, 2008. Un groupe d’une dizaine ...
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Ce qu'en dit l'éditeur :
Bordeaux, 2008. Un groupe d’une dizaine de femmes suit un stage de six mois au CIDFF de Bordeaux destiné à faciliter leur réinsertion professionnelle. Sans emploi souvent depuis de longues années, dans des situations plutôt précaires, elles cherchent à construire un projet professionnel, création d’entreprise ou simple salariat. Mais pour cela, il leur faut apprendre à se vendre, à reprendre confiance en elles… mais aussi à abandonner certaines illusions.
Avec bienveillance et sensibilité, Sandrine Revel a accompagné ces femmes, les a apprivoisées, écoutées pour nous offrir ce saisissant témoignage.
Jeux Olympiques de Pékin, en 2008 : Samia Yusuf Omar, 17 ans, représente la Somalie. Sur la piste, la jeune femme se surpasse et bat son record personnel. Malgré sa dernière place dans la course, le public l'adore et l'acclame. De retour dans sa Somalie natale, Samia ne compte pas rester sur un échec. Mais s'entraîner décemment est devenu impossible car les fondamentalistes musulmans interdisent aux femmes de pratiquer une quelconque activité sportive. Pour atteindre son rêve de participer aux prochains Jeux en 2012, Samia tente le tout pour le tout : elle se lance dans une périlleuse odyssée pour rejoindre l'Europe. Alors à peine âgée de 20 ans, Samia éprouve le calvaire de l'immigration : la violence des passeurs, les camions surchargés de réfugiés, la faim, la soif, la prison... Jusqu'à sa fin tragique.
Septembre 2013. Selma, réfugiée palestinienne de 49 ans, quitte la Syrie avec son mari et ses deux enfants à la recherche d'une vie meilleure, loin de la guerre qui frappe le pays. Avec 70 autres migrants, elle embarque sur un bateau, direction l'Italie.
Durant la traversée, elle subit un grave traumatisme à la tête. À son arrivée au port de Syracuse, elle est encore vivante, mais plus pour très longtemps.Sa famille, avec le soutien du docteur Hassan, néphrologue palestinien, décide de faire don de ses organes. Trois Italiens en attente de greffe en bénéficieront.
Appelé du contingent, Alexandre Tikhomiroff, dit Tiko, 25 ans, débarque en 1956 sur les collines brûlées d'Algérie, déjà secouées par la guerre d'Indépendance. Sur le chemin qui le mène d'Alger à l'école d'infanterie de Cherchell, il découvre avec fascination cette terre inconnue et son éblouissante lumière. Mais bien que son œil et son âme soient à même de savourer la beauté des montagnes algériennes, Alexandre peut difficilement fermer les yeux sur ce qui se passe alentour. Car depuis sa caserne, l'apprenti soldat ne découvre pas seulement le quotidien du service militaire : il découvre aussi ce que représentent fameux « événements d'Algérie », euphémisme de l'époque pour désigner une guerre coloniale...
Un témoignage authentique sur une guerre trop longtemps étouffée mais qui a marqué une génération de jeunes hommes, dans chaque famille.
En rentrant du festival de Saint-Malo, ...
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Ce qu'en dit l'éditeur :
En rentrant du festival de Saint-Malo, Domas fait une rencontre étonnante, qui le bouleverse. Une rencontre sans lendemain, sans conséquence, anecdotique. Mais qui le marque. Il décide alors de la mettre en images.
Naît alors chez l'auteur de Litost, l'envie de mettre en images d'autres rencontres du même genre... et plus largement d'autres moments uniques de sa vie.
Si Brassens nous a si joliment chanté ces Belles Passantes « qu'[il] n'a pas su retenir », Domas, lui, met en images ses instants de vie avec de "beaux passants", instants qui n'avaient pas vocation à se prolonger mais dont on « se souvient », pour longtemps.
Dans les années vingt, l'empire britannique a mandat de la SDN pour administrer le territoire de Palestine / Israël. Dans ce contexte de première moitié du XXe siècle, un nombre grandissant de Juifs viennent s'établir de manière permanente en « Terre promise » et désirent y rétablir un état israélite. De cette volonté naissent des groupes dits alors « terroristes » et sionistes qui s'attaquent aux Palestiniens et même pour certains aux Anglais.
Alors que le début de la guerre scelle l'union sacrée contre les nazis, le groupe Stern fait scission et continue sa lutte armée. Les sanglants attentats perpétrés par ses membres et leurs assassinats d'hommes politiques favoriseront la création de l'État d'Israël...
Septembre 2013, Bangui renaît petit à ...
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Ce qu'en dit l'éditeur :
Septembre 2013, Bangui renaît petit à petit de ses cendres. Les déluges de feu des rebelles Séléka - au pouvoir depuis quelques mois - ont enfin cédé la place à la cacophonie des moteurs et aux harangues des marchands ambulants. Le tout sous l’œil protecteur des soldats français de l'opération Sangaris. Dans les sphères du pouvoir, tout semble rentrer dans l'ordre : la Séléka n'existe plus depuis sa dissolution par le nouveau chef D’État autoproclamé Djotodia. Pourtant personne n'a été désarmé et les tensions demeurent vives, notamment entre chrétiens et musulmans.
Depuis dix ans, la République Centrafricaine enchaîne guerres civiles et coups d'Etat. Tant et si bien que les médias occidentaux finissent par oublier ses citoyens qui n'ont souvent que leurs jambes pour courir. Ceci jusqu'au conflit le plus violent et le plus meurtrier de cette dernière décennie : celui des rebelles de la Séléka contre le président Bozizé, en 2013. Dans ce paysage chaotique, avant l'intervention des forces françaises, Didier Kassaï, artiste centrafricain, survit jour après jour ; il zigzague entre les grenades, les tirs de kalachnikov et les coups de machettes. Mais avec une farouche opiniâtreté, Didier poursuit son activité artistique comme un acte de résistance discret, et nous livre ici les chroniques de Bangui pris dans la tempête.
Une BD 100% made in Africa qui apporte une vision unique et lucide sur la réalité du conflit en République Centrafricaine.
Algérie, été 1962. Plus d'un siècle de colonisation, sept années de lutte armée s'achèvent par l'affranchissement de neuf millions de musulmans qui réclamaient plus de justice sociale et de liberté.
Pourtant, cette population va rapidement déchanter. Les séquelles des conflits antérieurs sont importantes : 40 % des Algériens vivent dans une misère totale, le chômage est galopant, l'exode massif, 90% de la population illettrée. Et si les institutions politiques se mettent en place, elles sont minées par les luttes de clans et les manigances pour s'approprier le pouvoir. La guerre civile menace...
Le 5 Juillet 1962 à Oran, au lendemain de la déclaration d'Indépendance, un défilé festif dégénère en un massacre d'Européens. Terrorisée, 85% de la population va s'enfuir, abandonnant biens et espoirs.
L'auteur a 13 ans en 1962. Il vit à Oran dans une famille aisée, intégrée à la culture française, mais attachée à sa culture nationale et à ses traditions musulmanes.
Témoin des événements qui se sont passés à l'Indépendance, il retrace avec fidélité les faits politiques, économiques et sociaux, les ambitions de pouvoir qui ont relégué au second plan la construction de la nation et l'intérêt de ses citoyens. Mais aussi la vie quotidienne des Oranais...
Après guerre, Myriam Lévy a choisi de ...
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Ce qu'en dit l'éditeur :
Après guerre, Myriam Lévy a choisi de tout oublier, l'horreur, la folie... Tout, y compris Fernand et Aurélie Cénou, le couple qui les cacha, elle et sa famille, pendant l'occupation allemande. Prise de remords de n'avoir rien fait pour que le couple soit reconnu comme Justes entre les nations par l'État d'Israël, Myriam décide de réparer cette injustice... C'est l'occasion pour elle de revenir sur sa propre histoire : sa rencontre avec son futur mari, Henri, son quotidien ainsi que celui de sa famille, juifs français obligés de se cacher pour survivre. L'occasion également de découvrir Fernand et Aurélie, héros de l'ombre, qui n'avaient pas hésité à accueillir chez eux toute une famille juive malgré les risques encourus. L'histoire émouvante de deux familles « liées pour l'éternité ».
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Lorsque Benoît et Olivia entament leur ...
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Lorsque Benoît et Olivia entament leur relation amoureuse, ils sont bien loin de se douter du coup de massue qui les guette.Un jour, le sein gauche d'Olivia se met à faire des siennes. Le diagnostic est sans appel : c'est un cancer.Cependant, il n'est pas question pour Benoît de faire l'autruche et de laisser tomber celle qu'il aime. Pour surmonter cette épreuve, il vient s'installer chez elle, s'empare de ses crayons et de son humour et raconte, depuis son poste de spectateur « privilégié » mais impuissant, le combat d'Olivia contre la maladie.Un combat que celle-ci surmonte la tête haute mais surtout, la tête nue. Ce qui vaut à ce désormais « couple de chauves », de vivre moultes anecdotes propices à l'autodérision...Une approche sensible et pleine de tendresse sur un sujet encore difficile à aborder et qui renvoie à un quotidien vécu par nombre de femmes et de couples.
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Le Service Pénitentiaire d'Insertion et ...
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Le Service Pénitentiaire d'Insertion et de Probation de Gironde a confié à Bast la responsabilité d'animer un atelier de bande dessinée au quartier pour mineurs de la Maison d'Arrêt de Gradignan (33), ateliers qui se déroulèrent de 2004 à 2007.
L'objectif était de faire découvrir aux détenus une nouvelle forme d'expression à travers le dessin et l'écriture de scénarios. De trouver un moyen de se raconter, de se dévoiler à travers des fictions, de proposer un lieu de communication et d'échange entre détenus et de développer leur imaginaire.
A travers En chienneté, Bast nous fait partager la vie au sein de cet atelier : « C'est le récit d'une expérience particulière qui m'a permis de passer "de l'autre côté" des murs et d'être témoin d'un drôle de microcosme régulé et cloisonné. C'est un regard à la fois distancié et poétique, l'intention est descriptive, l'humeur douce amère... ».
Ce documentaire retrace le premier contact de Bast avec l'univers carcéral, puis ses rencontres avec les jeunes et nombre d'anecdotes sur les ateliers et leurs participants. Il propose également une réflexion sur la situation actuelle des prisons françaises et se conclut par la reproduction de quelques œuvres produites par les jeunes détenus au fil de ces trois ans.
Comme une invitation au voyage intérieur, Théa Rojzman nous emmène dans l'imaginaire, entre rêves et geste créatif, en quête de ce qui unit les Hommes au-delà des cadres du Bien et du Mal : la folie, la peur de la mort mais aussi l'infini besoin d'aimer et de créer. Une introspection ludique mais prenante, portée par de somptueux dessins.
Bien décidé à arrêter son métier d'auteur de bande dessinée, José Pablo Garcia va recevoir une offre qui pourrait bien le faire changer d'avis... L'association Action Contre la Faim et l'Agence Espagnole de Coopération, lui proposent de partir 10 jours dans les Territoires Occupés puis de réaliser une bande dessinée de sensibilisation aux conditions de vie de la population locale. Le voici donc parti en Cisjordanie où la population vit depuis plus de 50 ans sous l'occupation puis à Gaza où le blocus imposé depuis plus de 10 ans rend les conditions de vie encore plus précaires. José Pablo Garcia porte un regard sans a priori et plein d'humanité sur un conflit qui semble chaque jour plus insoluble.
Raphaël est heureux. Marié avec Charlotte depuis peu, leur amour comble Raphaël comme jamais. Et comme ça arrive dans les meilleures familles, Charlotte tombe enceinte. Que demander de plus ?
Presque de quoi faire oublier à Raphaël que coté famille justement, il n'a jamais eu droit à sa part de bonheur (voir (A)mère). Et si l'arrivée d'un enfant était justement le remède à tous ces maux passés ?
Il y a quand même un problème. A la maternité de Cherbourg, le docteur foudroie les 2 amoureux en une phrase. Si le fo etus bouge bien, une partie de ses organes se développe à l'extérieur de son abdomen.
Les instants qui suivent témoignent de la violence du choc. Si les explications incomplètes du médecin laissent planer un léger espoir, le couple se retrouve vite devant une situation insupportable : redouter le pire pour leur enfant.
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Le tome 2 nous plonge au sein de cette ...
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Le tome 2 nous plonge au sein de cette même diaspora aux Etats-Unis, dans le pays où elle est la plus représentée. Avec ce paradoxe omniprésent pour ces « Viet Kieu » de vivre au sein de la nation qui a « assiégé », ou « aidé » (c'est selon) leur pays natal.
Quel que soit ce ressenti, ces communautés immigrées ne sont pas intégrées au sens français du terme mais vivent en autarcie dans des quartiers appelés "Little Saigon". A travers des voyages réalisés en 2009 et 2010, Clément Baloup donne à voir comment s'est effectué l'entretien de la mémoire et de la culture dans ces quartiers asiatiques au cœur des grandes villes américaines (Chinatown, Little Tokyo, Lao Area, etc.).
Dans son premier album, Un Automne à ...
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Ce qu'en dit l'éditeur :
Dans son premier album, Un Automne à Hanoï (en 2004), Clément Baloup racontait quelques moments privilégiés d'un séjour au pays de ses ancêtres à l'occasion d'un stage en école d'art. Avec Quitter Saigon, il donne cette fois la parole à ses proches (dont son propre père), vietnamiens condamnés à l'exil par les mouvements de l'Histoire, les occupations tour à tour japonaise, française et américaine et la victoire des troupes du Nord.
Des témoignages émouvants portés par des dessins et une palette de couleurs d'une extrême sensibilité. L'occasion de mieux appréhender les sources et raisons de l'exil de ces milliers de vietnamiens réfugiés en France dans les années 1970 et 1980.
Une réédition augmentée d'un 4ème récit sur les boat people et d'un rappel historique. Un ouvrage qui intègre la fort réputée collection Contre-cœur (Kaboul Disco, Dans la Secte...).
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